FRANCHISSABILITÉ PISICOLE

Rétablissement de la franchissabilité piscicole en aval de bonpas

La Durance constitue un axe de circulation important pour les espèces piscicoles et en particulier pour les grands migrateurs amphihalins (anguilles, aloses, lamproies). Entre le barrage de Mallemort et la confluence avec le Rhône, la continuité piscicole est contrainte par différents ouvrages transversaux (barrage de Bonpas, seuils) construits historiquement dans le lit de la Durance, et gérés par EDF, le SMAVD ou encore la CNR. Le rétablissement de la continuité piscicole sur ces ouvrages est une obligation réglementaire.

Sur les seuils 68, 67 et 66, le SMAVD prépare des travaux d’aménagement de passes à poissons.  Ceci contribuera à rouvrir 40 km de Durance à la migration des Aloses jusqu’au barrage de Mallemort, d’améliorer la franchissabilité de l’Anguille jusqu’à Cadarache (100km), et de faciliter la circulation d’autres migrateurs « locaux ». Le projet a fait l’objet d’un long cycle d’études techniques et a été autorisé par arrêté inter-préfectoral en décembre 2023. Il s’intègre dans une démarche globale de restauration menée en basse Durance et répond à plusieurs programmes de gestion nationaux ou régionaux.

Crédits photos : Fédération de pêche du Gard (Alose) et Christine Bossé (Anguille)

Les travaux prévus sur les seuils 68, 67 et 66

L’aménagement des seuils 68 et 67 consiste en :

– La construction de rampes dites à « macro-rugosités » sur chaque seuil ;

– L’abaissement de ces seuils par la réalisation d’une échancrure centrale sur la moitié de leur longueur. Cet abaissement permet la réalisation des rampes ;

– La construction d’un radier en pied de seuil 68 pour fiabiliser l’ouvrage.

 

Sur le seuil 66, les travaux vont consister en la réhabilitation de la rivière de contournement existante en rive gauche.

La préparation du chantier a démarré début 2024 et se poursuit au printemps. Les travaux dans le lit de la Durance seront menés sur deux étés successifs, en 2024 et 2025, entre mi-juillet et mi-septembre. Un coordinateur environnement assure le suivi environnemental du chantier.

Le budget total de l’opération est de 7,1 millions d’euros, dont 6,6 millions d’euros HT de travaux. L’opération est soutenue financièrement par l’Agence de l’eau, les conseils départementaux des Bouches du Rhône et du Vaucluse, EDF, l’Union européenne, le SMAVD.

Le suivi de la nappe

Un abaissement piézométrique réduit et localisé qui ne devrait pas affecter les usages de la nappe

Le SMAVD et ses partenaires ont mené un vaste programme de recherche et d’études sur la nappe et ses usages qui ont conclu que l’abaissement des seuils ne provoquerait pas de modification notable des niveaux ne nappe, avec un effet des travaux circoncis à une zone d’impact de 4km², et un niveau d’abaissement piézométrique faible après travaux de l’ordre de 30 cm (carte ci-dessous). Les travaux seront sans impact sur les conditions d’exploitation des forages d’eau potable de la ville d’Avignon et de la communauté de commune Terres de Provence, et sont peu susceptibles d’affecter les forages agricoles et domestiques situés dans la zone. 

 Le SMAVD s’engage à couvrir le risque résiduel par une procédure adaptée, consistant en :

– La surveillance des niveaux de nappe sur le réseau de suivi piézométrique du SMAVD.

– Une analyse des variations de la nappe au cours du chantier

– La publication sur cette page internet d’informations régulières sur l’état de la nappe (ci-dessous), avec notamment :

  • Des bulletins sur la nappe réguliers lors de la période de travaux et un rapport bilan en fin de travaux 2024 ;
  • Un formulaire de contact mail avec renvoi automatique vers l’équipe projet, pour la remontée éventuelle d’information de riverains et usagers.

– Le déclenchement en cas de besoin de mesures de remédiation sur des forages affectés du fait des travaux sur les seuils.

LES INFORMATIONS RÉGULIERES SUR LA NAPPE

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