La disparition des crues de fonte
La gestion de la chaîne hydraulique a conduit à une quasi disparition des périodes de hautes eaux. L’occurrence des crues ordinaires a été considérablement réduite. Les crues des hauts bassins de la Durance et du Verdon sont généralement totalement laminées par les grands réservoirs de Serre-Ponçon et du Verdon. Les crues de fonte nivale de printemps et de début d’été ont ainsi quasiment disparues.
Entre Serre-Ponçon et le Buëch, les crues ordinaires ne sont plus formées que par le seul bassin versant intermédiaire. Les débits ne prennent de l’ampleur généralement qu’à l’aval du Buëch.
Un bassin intermédiaire resté productif
Les crues du bassin versant intermédiaire (Buëch, Bléone, Asse…) conduisent quant à elles à des “déversés” dans le lit de la Durance. L’exploitation des barrages tend toutefois à les amputer du débit dérivé vers le canal (250 m3/s maximum).
Ces modifications du régime des crues ordinaires a eu comme conséquence une modification profonde du fonctionnement morphologique de la Durance. On constate par ailleurs une large diminution de la perception du risque inondation chez les riverains.
