La faible activité hydrologique de la Durance entre 1960 et 1992, la disparition des crues ordinaires ainsi que l’image de la Durance domptée par la réalisation des barrages avait fait perdre, jusqu’en 1994, la perception du risque d’inondation. Les crues de janvier et novembre 1994 (environ 3 000 m3/s chacune) ont rappelé brutalement la réalité du risque de débordement de la Durance.
Certains secteurs ont été très touchés : Les Mées (04), Pertuis (84), plaine de Lauris à Mallemort (84 et 13). Les zones industrielles de Manosque (04) et Châteaurenard (13), sans être directement inondées, ont été fortement menacées.

De la même manière certains plans d’eau d’extraction se sont vu capturés (La Roque d’Anthéron notamment) et constituent depuis un frein notable dans le transit sédimentaire.

